Si tu traînes sur BookTok, tu es forcément tombé·e sur The Fault in Our Stars (ou Nos Étoiles Contraires). Ce roman de John Green a complètement marqué une génération et il est toujours ultra-populaire sur la plateforme. Mais au-delà d’être une lecture qui fait chialer, ce livre est aussi une pépite pour apprendre l’anglais. Avec son vocabulaire accessible, ses dialogues qui sonnent vrai et son univers centré sur les émotions et l’adolescence, il est parfait pour les apprenants de niveau A2-B1.
Dans cet article d’Albert Learning, on va explorer ensemble :
- pourquoi ce bouquin est un super outil pour bosser ton anglais,
- quels mots et expressions utiles tu peux retenir,
- des extraits traduits et décortiqués,
- et comment tu peux l’utiliser activement pour vraiment progresser.
Pourquoi The Fault in Our Stars est top pour apprendre l’anglais
Déjà, le style de John Green est hyper clair et fluide. Il écrit avec des phrases courtes, faciles à suivre, même si t’es pas encore bilingue. Ensuite, les dialogues sont incroyablement réalistes. On est plongé dans des conversations d’ados, proches de l’anglais tel qu’il est parlé tous les jours.
Et puis, il y a les émotions. Le livre en regorge, ce qui te permet d’enrichir ton vocabulaire émotionnel sans effort.
Enfin, l’histoire est tellement prenante qu’on oublie presque qu’on est en train de lire dans une autre langue. On est focus sur l’intrigue, et l’apprentissage se fait naturellement.
Un exemple ?
“Some infinities are bigger than other infinities.”
(“Certaines infinités sont plus grandes que d’autres.”)
→ Une phrase simple grammaticalement, mais avec une métaphore poétique. C’est tout l’art de Green.
Du vocabulaire émotionnel à retenir
Le roman fourmille de phrases parfaites pour apprendre à exprimer ce que tu ressens.
- “I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once.”
(“Je suis tombé amoureux comme on s’endort : lentement, puis d’un seul coup.”) - “I’m in pain.”
(“J’ai mal.” / “Je souffre.”) - “It’s a good life, Hazel Grace.”
(“C’est une belle vie, Hazel Grace.”)
Ces phrases sont simples, mais tellement puissantes. Idéales pour apprendre à parler de soi avec naturel.
Des expressions utiles au quotidien
Au-delà des grandes émotions, tu trouveras aussi des expressions super courantes :
- “What’s up?” → (“Quoi de neuf ?”)
- “I’m not okay.” → (“Je ne vais pas bien.”)
- “You have to let go.” → (“Tu dois lâcher prise.”)
Hyper pratiques pour tes propres conversations, bien au-delà du livre.
Quelques extraits et leur analyse
- “The world is not a wish-granting factory.”
(“Le monde n’est pas une usine à vœux.”)
→ Une métaphore forte : la vie ne nous offre pas tout ce qu’on désire. - “Pain demands to be felt.”
(“La douleur exige d’être ressentie.”)
→ Ici, la douleur est personnifiée, comme si elle était un personnage à part entière. - “My thoughts are stars I cannot fathom into constellations.”
(“Mes pensées sont des étoiles que je ne peux rassembler en constellations.”)
→ Une belle image pour dire qu’on a du mal à organiser ses idées. - “Without pain, how could we know joy?”
(“Sans douleur, comment pourrions-nous connaître la joie ?”)
→ Une opposition simple, presque philosophique. - “You gave me a forever within the numbered days.”
(“Tu m’as offert un éternel dans des jours comptés.”)
→ Une métaphore poétique sur l’amour qui transcende la maladie. - “That’s the thing about pain. It demands to be felt.”
(“C’est ça, avec la douleur. Elle exige d’être ressentie.”)
→ La répétition, une spécialité de John Green pour marquer les esprits. - “Some people don’t understand the promises they’re making when they make them.”
(“Certaines personnes ne comprennent pas les promesses qu’elles font au moment où elles les font.”)
→ Une critique douce de l’inconscience humaine. - “I’m a grenade.”
(“Je suis une grenade.”)
→ Une métaphore violente pour dire : “Un jour, je vais exploser et blesser tout le monde autour de moi.”
Comment utiliser le livre pour progresser vraiment
Lire un livre en VO peut impressionner, mais avec la bonne méthode, c’est jouable.
- Lis par petits bouts : 2-3 pages par jour, pas plus. Comme ça, tu restes concentré·e sans te sentir submergé·e.
- Surligne et note : Entoure les mots nouveaux, note leur traduction dans la marge ou dans un carnet.
- Lis à voix haute : Reprends les dialogues à haute voix pour travailler ta prononciation et ton rythme.
- Réutilise les phrases : Reprends des expressions clés et rephrase-les dans ton propre contexte.
Exemple :
Phrase du livre : “I’m not okay.” (Je ne vais pas bien.)
Ton adaptation : “I’m not okay with this decision.” (Je ne suis pas d’accord avec cette décision.)
Décortiquer le style et le ton
Le ton de John Green, c’est un mélange de simplicité et de poésie. Ses personnages parlent comme de vrais ados, mais l’auteur glisse aussi des métaphores profondes. Parfait pour voir deux registres de langue : l’anglais du quotidien et un anglais plus littéraire.
Exemple :
“My thoughts are stars I cannot fathom into constellations.”
→ Un style poétique, avec un vocabulaire simple mais une image complexe.
Ça montre qu’on peut dire des choses profondes avec un anglais accessible.
Conclusion
The Fault in Our Stars, c’est bien plus qu’une romance tragique. C’est un outil génial pour apprendre l’anglais. Entre son vocabulaire émotionnel, ses dialogues réalistes et ses métaphores poétiques, il te fait progresser sans que tu t’en rendes compte.
En adoptant une approche active (surligner, répéter, réutiliser), tu peux vraiment améliorer ton anglais page après page… et qui sait, peut-être que tu trouveras ça même plus touchant et beau qu’un simple exercice de grammaire. Parce qu’apprendre une langue, parfois, ça ressemble à une histoire d’amour.